Octobre est arrivé, et avec lui, comme tous les ans, la Fête de la Science ! Cette année, elle s’est tenue du 3 au 13 Octobre, dans toute la France. En Auvergne Rhône-Alpes, ce sont plus de 1300 actions de diffusion et de valorisation de la science qui ont été organisées : visites, ateliers, spectacles, escape games, …

Cette année l’équipe EID@Lyon s’est dédoublée !
Nous étions présents au Village des sciences de l’IUT Lyon 1, avec un atelier Fresque de l’Antibiorésistance®, en collaboration avec Mérieux Université, créateurs de la Fresque. Une belle occasion de faire découvrir aux dizaines de collégiens et de membre du public qui nous ont rendu visite les mécanismes de l’antibiorésistance, et surtout de fournir quelques conseils simples pour lutter à notre échelle et faire tout notre possible pour que nos antibiotiques continuent d’être aussi efficaces que possible !

En sa qualité d’École Universitaire de Recherche dédiée aux Maladies Infectieuses Émergentes, EID@Lyon a été désignée, avec les 2 autres EUR MIE (1H-EID à Paris et UNITEID à Toulouse) copilotes du Volet 1 de la Feuille de Route Interministérielle « Prévention et Réduction de l’antibiorésistance – Lutte contre la résistance aux antimicrobiens ». Au travers d’évènements tels que la Fête de la Science, nous mettons ainsi l’accent sur cette problématique trop peu souvent évoquée, considérée par l’OMS comme l’une des 10 menaces majeures de Santé Globale, qui pourrait affecter plusieurs millions de patients chaque année. En France, d’ici 2050, on estime que 238 000 personnes pourraient mourir des suites de l’antibiorésistance.
Pour cette fête de la Science, nous étions également présents à la Maison des Sciences de l’Homme Lyon Saint-Étienne, avec notre jeu « Bactéries, mes Amies ». Cette fois c’est la grande famille des microbes qui était à l’honneur – et les communautés avec lesquelles nous vivons au quotidien : tous nos microbiotes (parce qu’il n’y a pas que le microbiote intestinal figurez-vous !).

Nos jeunes participants ont pu tester leurs connaissances et leur rapidité et tenter d’être la première équipe à reconstituer l’ensemble des parties du microbiote humain ! Ils en ont appris plus, au passage, sur le rôle des bactéries qu’héberge notre corps !
